samedi 20 février 2016

"Faims", satisfait jusqu'à la fin.

Ouin… Mon dernier message date de plus longtemps que je ne le croyais. Avec le Temps des Fêtes qui approchait et une série de malaises qui minent à temps partiel ma santé, ma période de relâche s'est étirée plus que je ne l'aurais cru.

Mon recueil n'est toujours pas terminé, mais j'ai quand même progressé beaucoup dans ma compréhension de mon logiciel de création de e-books. J'ai aussi poursuivis mes lectures et lu pas mal de livres depuis.

J'ai donc, entre autre, enfin, terminé "Faims" de Senécal, dont j'attendais si impatiemment la sortie, pour ensuite le mettre de côté puisque j'avais pas encore fini la trilogie "Les yeux jaunes" d'Yvan Godbout (dont je parlerai éventuellement). Voici maintenant mon avis et un court résumé.


"Faims", 17ième et très attendu roman de Patrick Senécal, nous fait suivre Joël (sergent-enquêteur de la SQ) et sa famille, alors que leur vie tranquille et rangée (ainsi que celles de plusieurs autres habitants de leur petite région paisible) est sur le point de basculer suite à une série de meurtres sordides sur laquelle Joël devra travailler. Ces crimes coïncident aussi avec l'arrivée dans la ville d'un cirque pour adultes ayant pour but de provoquer et confronter les spectateurs à leur propre apathie et hypocrisie. Au fil des pages, Joël prend conscience de ses doutes, craintes et malaises envers sa vie actuelle. Les attentes qu'il s'est créées… Le bonheur artificiel qu'il s'est construit…

Plus l'enquête progresse, plus nous sommes mystifiés et manipulés de main de maître par Senécal qui repousse encore les limites des événements tordus. Personnellement, au moment critique des révélations, je me suis rendu compte que la situation était bien pire que celle à laquelle je m'étais préparé.

En vérité, j'ai tout simplement adoré ce roman! :)

Déjà, le retour de l'auteur vers ce style sombre où on explore les tabous et les pulsions primaires de la nature humaine, sans pour autant être aussi intense et dérangeant que "Le vide" ou "Hell.com". Une petite confidence : à chaque lecture de "Le vide", je ressens le même genre de terreur et j'ai le même genre de prise de conscience qu'avec "1984" de George Orwell.

La réapparition de la Reine Rouge, Michelle Beaulieu, est aussi bienvenue. Si vous êtes comme moi, vous vous êtes probablement demandé aussi ce qu'elle pouvait bien devenir après une très brève présence dans "Hell.com" et une subtile allusion dans la série "Malphas". La place qu'elle occupe dans cette histoire-ci est très intéressante.

Pour finir, "Faims" est, selon moi, un bon polar doublé d'une critique sociale légère, mais efficace. Un livre non seulement divertissant, mais qui fait aussi réfléchir, pour autant qu'on s'en donne la peine.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire