vendredi 30 octobre 2015

Parlons un peu de série (1)

Non. Pas celles au hockey… celles de la télé. Et j'en ai justement une très bien à vous proposer pour Halloween.

Tout récemment, j'ai écouté (et je suis en train de la ré-écouter) la première saison du reboot de Scream sur Netflix. J'écoute tous mes trucs en anglais, mais j'ai vu que la version française est aussi disponible.


Je tiens tout d'abord à vous dire que, selon moi en général, les remakes et reboots, c'est de la scrap! J'ai beaucoup de préjugés négatifs à leur endroit, et parfois même malgré avoir perçu une lueur de potentiel, après m'être renseigné à propos de la distribution, de l'équipe de direction/production et du synopsis. Je débute toujours leur écoute avec un sentiment, même léger, de déception et sans trop d'attentes, car selon moi, un remake/reboot ne peut pas dépasser ou même égaler son original.

Ceci dit, on rencontre parfois des exceptions, et toujours selon mon opinion personnel, la nouvelle série Scream en est une.

Ça va de soi, quand j'écoute un remake/reboot, j'ai tendance à en faire la comparaison avec son original. J'y peux rien, c'est plus fort que moi. Fort heureusement, cette nouvelle série se démarque assez bien des films sur lesquels elle est basée, et n'est pas simplement un vulgaire copier/coller actualisé à notre époque comme tant d'autres... (Rappelons ici que le premier film date quand même de 1996, donc près de 20 ans déjà)

Bien que tout tourne encore autour de la thématique du "retour d'un fantôme du passé caché", l'histoire et l'intrigue ne sont évidemment pas les mêmes. Le contexte a bien sûr été actualisé. On a donc droit à beaucoup de smartphones, de textos et de réseaux sociaux, mais qui servent bien l'intrigue. Voici un court synopsis pour vous donner un avant-goût :

Ce qui commence par une vidéo virale postée sur YouTube, montrant deux étudiantes s'embrassant en secret dans une voiture, finit dans un bain de sang. Un soir dans la petite ville américaine de Lakewood, la jeune Nina Patterson, auteur de la vidéo qui visait à humilier ses collègues de classe Audrey Jensen et Rachael Murray, est brutalement assassinée à son domicile. Son petit ami Tyler O'Neil est également tué. Bientôt, une vague de meurtres va secouer la bourgade. Emma Duval, l'une des amies de Nina, reçoit des appels du mystérieux assassin qui l'entraîne bientôt dans un jeu de pistes macabre. La jeune femme réalise que sa propre mère, Maggie, est d'une certaine façon connectée à la tuerie.

Certaines scènes meurtrières iconiques du film ont été réadaptées selon les circonstances de la série. La scène d'ouverture notamment, où l'on pouvait voir Casey Becker (jouée par Drew Barrymore) courir pour sa vie, pourchassée par Ghostface, a été réinterprété par Bella Thorne pour la mort de son personnage Nina Patterson dans l'épisode pilote. Aussi celle de Steve Orth (Kevin Patrick Walls), le copain de Casey, étripé sur la chaise où il était attaché, au début du film original, pendant le "petit jeu de devinettes" du tueur; qui survient cette fois beaucoup plus tard dans la série et qui en repousse les limites.

On peut aussi faire le rapprochement entre quelques personnages de l'original et de la série, même si selon moi, leur but n'était pas de copier simplement la formule. Ainsi, Emma Duvall (jouée par Willa Fitzgerald), le personnage principal, et sa copine Brooke Maddox (Carlson Young) m'ont fait penser à Sydney Prescott (Neve Campbell) et Tatum Riley (Rose McGowan). Kieran Wilcox (Amadeus Serafini), Will Belmont (Connor Weil) et Jake Fitzgerald (Tom Maden) semblent se partager les différents traits de Billy Loomis (Skeet Ulrich) et Stu Macher (Matthew Lillard). Et il y a bien sûr, au moins deux stéréotypes incontournables : le sympathique nerd et film-geek Noah Foster (John Karna) est la "nouvelle version" de Randy Meeks (Jamie Kennedy); de même que la jolie podcaster Piper Shaw (Amelia Rose Blair) tout droit inspirée de Gale Weathers (Courtney Cox). Personnellement, j'ai adoré ces deux là tout autant que les personnages originaux; et aussi le personnage de Audrey Jensen (jouée par Bex Taylor-Klaus, qui est aussi excellente dans la série The Killing)

Alors voilà, cette série amène selon moi un vent de fraicheur sur l'excellent concept que le film original (et ses suites) avait amené au genre Slasher. Mes préjugés en ont pris pour leur grippe puisque j'ai bien apprécié cette première saison, alors que je m'attendais à être profondément déçu, moi qui avait tellement aimé les films de la franchise; j'ai déjà hâte de pouvoir écouter la deuxième saison.

Et vous, avez-vous aimé?

Qu'en pensez-vous?

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