samedi 21 novembre 2015

Quelques Récits Brefs...

Je voulais vous annoncer que je travaille actuellement sur la mise en forme du premier volume de Quelques Récits Brefs…

C'est quoi au juste? Quelques Récits Brefs…, c'est le titre que j'ai choisi pour la série de recueils de mes oeuvres, qui contiendra cinq histoires par volume, sous forme de drabbles et de micronouvelles (et peut-être un poème ou même ce que j'appelle un freestyle de temps à autre), et qui sera publié en format digital sur Amazon.

Pour ceux qui se demanderaient ce que sont des drabbles et des micronouvelles (aussi appelées flashfiction en anglais), laissez moi vous éclairer un peu. Le drabble est, pour moi, un récit comptant en dessous de 500 mots au total. La micronouvelle compte entre 501 et 1000 mots. Parce qu'entre 1000 et 7500 mots, on a une nouvelle à proprement dit. ;)

Ceci dit, les cinq premières histoires sont sélectionnées et presque toutes éditées et corrigées. La couverture est déjà conçue; en voici même un aperçu à l'avance. Reste plus qu'à formater le tout avec Jutoh - mon éditeur de ebook nouvellement acheté - dont je suis en train de lire le manuel d'instruction (qui remplit très bien un cartable 1.5"); et à proofreader le format final.


Si tout va pour le mieux, je devrais pouvoir uploader et vendre un produit fini d'ici la mi-décembre (juste à temps pour se payer un petit divertissement pour le Temps des Fêtes) ou le début de janvier 2016 (idéal pour commencer la nouvelle année du bon pied en lisant mes histoires).

Je vous tiens au courant du développement :)

samedi 14 novembre 2015

Le pro de la crastination

Il y a mille et une façons de procrastiner nos projets d'écriture: écouter la télé, faire du ménage, sortir entre amis, lire les dernières nouveautés sorties en librairie… les possibilités sont infinies.

Je vous présente ici deux catégories très répandues d'écrivain procrastineur, dans le but de mieux se comprendre et de se prendre en main face à ce fléau de la création.


Tout d'abord, nous semblons tous être psychologiquement conduit par le principe du Plaisir et du Désagrément (c'est peut-être pas les termes exacts, mais le principe reste le même); et le désagrément nous pousse à éviter certaines activités fastidieuses, tandis qu'on prend un malin plaisir à faire certaines autres. Nous procrastinons donc parce que nous associons (de façon consciente ou inconsciente) l'écriture à une forme de désagrément.

Suite à cette affirmation, vous avez mentalement eu une de ces deux réactions:
1) "Total non-sens! J'adore écrire!", ou bien
2) "Oui, effectivement, ça me ressemble"

Si vous avez réagi par la première, vous entrez dans la catégorie des écrivains "qui aiment écrire, mais qui n'aiment pas ce sur quoi ils écrivent." Ce n'est donc pas l'écriture en soi qui nous soit désagréable, mais nous n'éprouvons aucun plaisir à travailler sur notre projet actuel, et nos lecteurs aussi risquent aussi de n'y retrouver aucun plaisir. La solution la plus simple est de mettre ce projet de côté (définitivement ou temporairement) et d'enclencher un nouveau projet plus attrayant et amusant.

Pour ceux qui auraient eu la deuxième réaction, vous entrez dans la catégorie des écrivains "qui n'aiment pas vraiment écrire, mais qui aiment avoir écrit." Ça peut sembler étrange, mais laissez moi vous expliquer. L'écriture requiert beaucoup de volonté, de discipline et de compétence (compétence qui n'est parfois pas encore assez développée à notre goût), alors le processus d'écriture peut encore sembler difficile. Nous sommes en dehors de notre zone de confort et de maîtrise, et notre pratique de l'écriture en est contradictoire.

Certains jours, nous trouvons assez de courage et de volonté pour écrire. La plupart des autres journées, on y pense, mais on remet ça à plus tard… L'association de l'écriture à une activité désagréable nous pousse à l'éviter. Cependant, la fierté et la joie des écrits déjà finis font en sorte que nous voulons quand même être écrivain.

Est-ce que vous vous reconnaissez dans ce que je viens de décrire ?

L'astuce ici pour vaincre la procrastination est de cesser l'association de l'écriture à un désagrément et de l'associer plutôt au plaisir. Et comment opère-t-on ce changement ? En y ajoutant une petite récompense qui nous encouragera à aller au bout de nos objectifs et nous fera retomber en amour avec l'écriture.

Voici 5 étapes toutes simples pour vous aider à vous réapproprier l'écriture comme un plaisir:

1) Choisissez une récompense que vous aimez. Vous devez l'aimer assez pour que sa joie surpasse le malaise occasionné par l'écriture.

2) Anticipez la joie et le plaisir de recevoir cette récompense. Ayez hâte de vous récompenser.

3) Attachez cette récompense à l'écriture. Dites vous bien que vous serez récompensé uniquement si vous rencontrez vos objectifs d'écriture de la journée. (Écrire tant de mots au total, Écrire jusqu'à telle scène, etc.)

4) Quand vos objectifs sont atteints, récompensez-vous. Vous l'avez bien mérité!

5) Si vous n'atteignez pas vos objectifs, ne vous récompensez pas. C'est essentiel. Analysez plutôt pourquoi vous n'avez pas réussi. Peut-être vos objectifs sont-ils trop exigeants? Ou votre récompense n'est peut-être pas assez attractive comparée au malaise occasionné par l'écriture? Trouvez en une autre.

Vous devriez associer assez rapidement, la notion de plaisir avec votre écriture et vous améliorer grandement au bout d'un moment.

Vous avez essayé cette méthode ou une semblable ?
Racontez un peu comment ça vous a aidé. :)

vendredi 30 octobre 2015

Parlons un peu de série (1)

Non. Pas celles au hockey… celles de la télé. Et j'en ai justement une très bien à vous proposer pour Halloween.

Tout récemment, j'ai écouté (et je suis en train de la ré-écouter) la première saison du reboot de Scream sur Netflix. J'écoute tous mes trucs en anglais, mais j'ai vu que la version française est aussi disponible.


Je tiens tout d'abord à vous dire que, selon moi en général, les remakes et reboots, c'est de la scrap! J'ai beaucoup de préjugés négatifs à leur endroit, et parfois même malgré avoir perçu une lueur de potentiel, après m'être renseigné à propos de la distribution, de l'équipe de direction/production et du synopsis. Je débute toujours leur écoute avec un sentiment, même léger, de déception et sans trop d'attentes, car selon moi, un remake/reboot ne peut pas dépasser ou même égaler son original.

Ceci dit, on rencontre parfois des exceptions, et toujours selon mon opinion personnel, la nouvelle série Scream en est une.

Ça va de soi, quand j'écoute un remake/reboot, j'ai tendance à en faire la comparaison avec son original. J'y peux rien, c'est plus fort que moi. Fort heureusement, cette nouvelle série se démarque assez bien des films sur lesquels elle est basée, et n'est pas simplement un vulgaire copier/coller actualisé à notre époque comme tant d'autres... (Rappelons ici que le premier film date quand même de 1996, donc près de 20 ans déjà)

Bien que tout tourne encore autour de la thématique du "retour d'un fantôme du passé caché", l'histoire et l'intrigue ne sont évidemment pas les mêmes. Le contexte a bien sûr été actualisé. On a donc droit à beaucoup de smartphones, de textos et de réseaux sociaux, mais qui servent bien l'intrigue. Voici un court synopsis pour vous donner un avant-goût :

Ce qui commence par une vidéo virale postée sur YouTube, montrant deux étudiantes s'embrassant en secret dans une voiture, finit dans un bain de sang. Un soir dans la petite ville américaine de Lakewood, la jeune Nina Patterson, auteur de la vidéo qui visait à humilier ses collègues de classe Audrey Jensen et Rachael Murray, est brutalement assassinée à son domicile. Son petit ami Tyler O'Neil est également tué. Bientôt, une vague de meurtres va secouer la bourgade. Emma Duval, l'une des amies de Nina, reçoit des appels du mystérieux assassin qui l'entraîne bientôt dans un jeu de pistes macabre. La jeune femme réalise que sa propre mère, Maggie, est d'une certaine façon connectée à la tuerie.

Certaines scènes meurtrières iconiques du film ont été réadaptées selon les circonstances de la série. La scène d'ouverture notamment, où l'on pouvait voir Casey Becker (jouée par Drew Barrymore) courir pour sa vie, pourchassée par Ghostface, a été réinterprété par Bella Thorne pour la mort de son personnage Nina Patterson dans l'épisode pilote. Aussi celle de Steve Orth (Kevin Patrick Walls), le copain de Casey, étripé sur la chaise où il était attaché, au début du film original, pendant le "petit jeu de devinettes" du tueur; qui survient cette fois beaucoup plus tard dans la série et qui en repousse les limites.

On peut aussi faire le rapprochement entre quelques personnages de l'original et de la série, même si selon moi, leur but n'était pas de copier simplement la formule. Ainsi, Emma Duvall (jouée par Willa Fitzgerald), le personnage principal, et sa copine Brooke Maddox (Carlson Young) m'ont fait penser à Sydney Prescott (Neve Campbell) et Tatum Riley (Rose McGowan). Kieran Wilcox (Amadeus Serafini), Will Belmont (Connor Weil) et Jake Fitzgerald (Tom Maden) semblent se partager les différents traits de Billy Loomis (Skeet Ulrich) et Stu Macher (Matthew Lillard). Et il y a bien sûr, au moins deux stéréotypes incontournables : le sympathique nerd et film-geek Noah Foster (John Karna) est la "nouvelle version" de Randy Meeks (Jamie Kennedy); de même que la jolie podcaster Piper Shaw (Amelia Rose Blair) tout droit inspirée de Gale Weathers (Courtney Cox). Personnellement, j'ai adoré ces deux là tout autant que les personnages originaux; et aussi le personnage de Audrey Jensen (jouée par Bex Taylor-Klaus, qui est aussi excellente dans la série The Killing)

Alors voilà, cette série amène selon moi un vent de fraicheur sur l'excellent concept que le film original (et ses suites) avait amené au genre Slasher. Mes préjugés en ont pris pour leur grippe puisque j'ai bien apprécié cette première saison, alors que je m'attendais à être profondément déçu, moi qui avait tellement aimé les films de la franchise; j'ai déjà hâte de pouvoir écouter la deuxième saison.

Et vous, avez-vous aimé?

Qu'en pensez-vous?

samedi 24 octobre 2015

Enfin! Parce que j'ai vraiment "Faims"

J'avais prévu parler d'une série que j'ai écouté sur Netflix la semaine passée (et que je vais réécouter pour saisir certains détails que j'ai pu manquer à la première écoute), mais ma visite de jeudi à la librairie vient de changer la donne.

Ils m'avaient laissé un message la semaine passée (ou l'autre d'avant !?) pour me dire qu'ils avaient reçu le petit dernier de la série Cobayes et m'en mettaient un exemplaire de côté. J'ai donc fait coïncider ma visite avec le 22 octobre, pour mettre aussi la main sur le dernier roman tant attendu de Patrick Senécal.


J'ai vraiment adoré la série Malphas et son humour noir, mais j'avais hâte de pouvoir me faire les dents sur une histoire plus obscure et qui vient nous bousculer, comme Hell.com, Les 7 jours du talion ou Le vide.

En passant, je me considère vraiment privilégié, car j'ai effectivement pu repartir avec mon exemplaire, alors que leurs boîtes de commande n'étaient même pas encore défaites et le livre pas encore mis en tablette. Mille mercis au personnel de la Librairie Marcel Wilkie, où j'achète mes livres depuis mon enfance.

J'aurais aimé pouvoir vous dire que je suis retourné à la maison me plonger illico dans mon dernier achat, comme un fan-fini pour pouvoir en parler dans mon post de la semaine prochaine, mais ce n'est pas tout à fait le cas… comme je l'ai déjà mentionné, j'ai aussi acheté Olivier de Yvan Godbout, le dernier volet (actuellement, car il en reste encore deux à venir) de la série Cobayes; et par une drôle de synchronicité, je suis justement en train de lire le 3ième tome de sa trilogie Les yeux jaunes. Faims attendra donc encore quelques jours sur ma table de chevet. :)

D'ici là, je vous laisse sur son résumé que je vous copie/colle directement du site des Éditions Alire.

Assassins, oui. Comme vous tous, comme tout le monde. Et hypocrites. Et lâches. Et envieux, débauchés, frustrés, égocentriques, vils, infâmes, assoiffés de pouvoir, d’argent et de luxure, couverts du vernis de la respectabilité pour mieux camoufler nos désirs qui nous rongent et nous tuent, dégoulinants de bonne conscience avec nos conjoints, nos enfants et notre boulot, et aveugles, volontairement et désespérément aveugles jusqu’à ce que la réalité nous crève les yeux et le coeur! Humains, depuis la caverne, depuis le serpent et sa pomme, humains jusqu’au bout de nos ongles de bêtes !

Bienvenue à Kadpidi, une petite ville tranquille située au coeur d’une région tranquille. C’est là que vit une petite famille tranquille. Joël, le père, est policier ; Martine, sa femme, est propriétaire d’une clinique vétérinaire. Leurs deux enfants sont maintenant des ados et, à la fin de l’été, Nicholas entrera au cégep, Émilie en troisième secondaire.
En ce second samedi de juillet, la trente-deuxième édition du Bal du Chien-Chaud bat son plein au parc Woodyatt et la journée est magnifique. Or, au même moment, le « Humanus Circus » arrive en ville avec ses quatre autocaravanes et ses trois fourgons tirés par des camionnettes.
Bientôt, plus rien ne sera tranquille…

samedi 17 octobre 2015

C'est qui, ça là?

… comme pourrait dire la vieille Fudd.

Toujours est-il, j'ai pensé qu'une petite présentation était de mise. Il y a beaucoup de gens dans mon entourage et ma famille qui n'ont aucune idée que je me sois remis à écrire (d'autres ne savent même pas que j'aie pu écrire quoi que ce soit…) C'est la moindre des choses de me présenter un petit peu.

Voici donc, je me nomme Céryce Coutu, et avant de me débaptiser, ça se prononce aussi facilement que ça s'écrit : Cé - ry - ce et Coutu comme Jean! J'ai grandi et étudié à Sorel.

J'ai réussi à survivre à l'adolescence et à tous ses problèmes en couchant sur papier mes idées noires dans une grande quantité de poèmes, qui n'avaient pourtant rien de génial quand je prends le temps de les relire aujourd'hui… mais l'important, c'est que ça m'ait aidé à l'époque.

J'ai ensuite découvert, à la fin du secondaire, les nouvelles littéraires et la fiction (en français de secondaire 4 si ma mémoire est bonne) et ce fut pour moi une révélation totale. Après la remise de ces travaux scolaire qui m'avaient enfin passionnés (comme j'aimerais retrouver des copies de certaines de ces vieilles histoires), j'ai rédigé quelques fictions (très courtes) les années suivantes, pour le plaisir.

Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai arrêté d'écrire, un jour, à cette époque. Malgré le fait que j'adorais écrire, faire lire et avoir l'opinion des gens (bonne ou mauvaise). Mis à part quelques débuts d'ébauches retrouvés ici et là dans des cahiers, mes derniers ouvrages retrouvés dataient de l'an 2000.

Ce que je sais, hors de tout doute par contre, c'est qu'en relisant le contenu de mon vieux cartable d'histoires, je n'ai pas seulement repris connaissance d'une partie de mon passé, mais aussi d'une partie intégrante de moi-même qui me manquait beaucoup depuis le temps.

Alors, depuis maintenant l'hiver passé (de 2014-15), je ressens à nouveau cette envie et ce besoin d'écrire, que j'ai dû réprimer il y a une quinzaine d'années sans pour autant m'en souvenir, et je l'accueille à bras ouverts.

Vous aussi pourrez bientôt en profiter :)

jeudi 1 octobre 2015

C'est un nouvel envol.

Bonjour à tous et bienvenue dans mon monde.

Aucun contenu original aujourd'hui. J'en suis plutôt à explorer le fonctionnement de cette plateforme.

Éventuellement, je parlerai de mes oeuvres (en court, finies, ou publiées), de livres, de films, de musique, et un peu de moi.

Je partagerai aussi des extraits et/ou des micro-nouvelles pour vous donner l'eau à la bouche.

À bientôt.